Contrairement à d’autres, l’essai de dureté Rockwell est une méthode par différence de profondeur. C’est à dire que c’est donc la profondeur de pénétration rémanante laissée par le pénétrateur qui est mesurée contrairement à des méthodes optiques telles que Vickers, Brinell ou Knoop qui mesurent la taille de l’empreinte laissée par le pénétrateur. Ces essais simples nécessitent peu de préparation de surface et qui plus est, ils sont rapides. C’est pourquoi ils sont bien plus utilisés en entreprise.
Comment ça marche ?
Comme souligné précédemment, l’essai de dureté rockwell est souvent utilisé dans les laboratoires et les ateliers de production pour un essai rapide et principalement sur des matériaux métalliques.
Pour effectuer ces essais, différents pénétrateurs peuvent être utilisés. Ces derniers sont constitués soit d’un cône en diamant ou d’une bille en carbone de tungstène déclinés dans différentes dimensions (1/16″, 1/8″, 1/4″, ou 1/2″). Ils donnent ainsi accès à différentes échelles de dureté rockwell.
L’essai de dureté Rockwell utilise différentes charges en kilogramme-force (15, 30, 45, 60, 100 ou 150). Cela donne au total 30 échelles Rockwell distinctes.
Le déroulement de l’essai se passe en trois phases. Avant l’application de l’essai, la surface doit être préparée en fonction des différents critères (matériau, type d’essai, charge…). Généralement une surface prépolie est suffisante voire même aucune préparation n’est nécessaire.
La première consiste à appliquer une pré-charge (F0) qui va déformer la matière. C’est ce que l’on appelle l’origine d’essai puis le duromètre va appliquer la charge de l’essai (F0+F1) qui continue de déformer la matière puis revient à la force de pré-charge et permet une lecture de l’indicateur d’enfoncement. La profondeur de l’essai est reliée directement à la dureté mesurée.
Le plus important lors de ce type d’essai est l’identification de l’échelle de dureté appropriée à utiliser sur le composant objet de l’essai. Il est également nécessaire du fait de l’utilisation croissantes des matériaux autre que l’acier de bonnes connaissances de bases des différents facteurs qui doivent être pris en considération. Autrement l’essai Rockwell risque d’être quelque peu compromis. C’est pourquoi une spécification technique est souvent établie en fonction du matériau et l’opérateur va s’appuyer sur les données qu’il possède et qui lui sont indispensables. Autrement si un doute persiste sur l’échelle prédéterminée, il devra effectuer des analyses. Car il est recommandé de suivre les règles à la lettre pour obtenir des résultats fiables et précis. C’est pourquoi il est également recommandé, outre de respecter le protocole de dureté etc. de choisir un matériel de qualité afin d’obtenir le meilleur résultat possible.
